Nous dialoguons à notre insu avec notre entourage, en particulier avec nos enfants, qui sont plus sensibles à ce type de communication, que je qualifie de dialogue subtil. Ils captent nos états d’âme dès leur plus jeune âge, et les paroles ne sont pas les seuls vecteurs d’expression. Les mots s’emballent et ne sont pas toujours le reflet de la véritable pensée exprimée. Reconnaître le dialogue émotionnel est un facteur de réussite dans les relations parentales.
Entraînez-vous à réduire vos paroles au profit de votre attention à leur égard.
- Ecoutez activement leur colère (types de pleurs, mots employés, gestuel, émotion dominante…)
- Ressentez leur désarroi (type de souffrance ou de peur)
- Gardez à l’esprit qu’ils vous imitent inconsciemment (ils puisent dans votre référentiel comportemental)
- Osez exprimer vos ressentis en choisissant des mots adaptés à leur âge
- Prenez le temps de les observer durant le conflit pour être uniquement dans le désaccord du moment présent afin d’éviter d’alourdir la situation avec le poids des rancoeurs passées
- Laissez entendre que le pardon est toujours acquis après avoir assumé la faute.
Gardez à l’esprit qu’un enfant est rarement rancunier !